« Casse toi en Algérie » : Houssem Aouar victime d’insultes racistes en France

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Jamais un ralliement d’un joueur franco-algérien à l’équipe d’Algérie n’a suscité autant de polémique et d’aigreur en France. Le milieu de terrain de l’Olympique lyonnais, Houssem Aouar, a décidé de rejoindre les Fennecs, même s’il a déjà été convoqué en équipe de France, pour un match amical, en 2020. Un extrait de sa sortie publique a fait grincer des dents dans l’Hexagone.

En effet, le joueur binational Houssem Aouar a annoncé sa décision de répondre favorablement à la sollicitation de la Fédération algérienne de football (FAF) et du sélectionneur national Djamel Belmadi pour rejoindre l’équipe d’Algérie. Dans cette annonce, il a dit avoir des regrets après avoir opté pour l’équipe de France en 2020.

Ce passage sur ses regrets n’est pas passé et a créé une polémique qui conduit des supporters de son propre club à le siffler depuis les tribunes. Mais Houssem Aouar a tenu à apporter des précisions dans l’émission Téléfoot de TF1, estimant que ses propos étaient mal compris et qu’il voulait plutôt dire qu’il aurait aimé avoir choisi l’Algérie plus tôt.

Houssem Aouar victime de graves insultes après son choix

Cette précision, même si elle est de taille, n’a pas convaincu certains aigris en France qui ne ratent pas l’occasion d’insulter le néo-international algérien, parfois même avec des propos racistes. C’est ce que subit ces derniers temps le milieu des Gones, particulièrement dans des messages privés envoyés sur Instagram et probablement sur d’autres réseaux sociaux. Des insultes pas seulement racistes, faut-il préciser, mais aussi parfois d’une obscénité criante.

« (…) Casse toi en Algérie, et casse toi de Lyon et de la France, sale merde », a envoyé un certain Romain dont les messages insultants dont la capture d’écran a été prise par le joueur lui-même et diffusée sur les réseaux sociaux. Le même Romain a envoyé le lendemain une autre insulte « sale arabe » avant de le faire suivre le surlendemain par « bougnoule ». Des messages passibles de sanctions judiciaires mais l’auteur ne semble pas en est conscient quand il a décidé de les envoyer.