Il est vrai que l’affaire est toute récente mais elle alimente toute sorte de supputations devant une communication claire et « sourcée ». Les sifflements ayant ciblé l’ancienne star de l’équipe d’Algérie et du FC Porto, Rabah Madjer, ont-ils engendré la décision de l’intéressé de boycotter dorénavant les stades algériens ?
Cette question mérite d’être posée après que certains médias, particulièrement électronique, ont publié une information selon laquelle Rabah Madjer a décidé de ne plus se présenter dans aucun stade en Algérie, et ce, suite à l’incident qu’il a vécu au stade de Nelson Mandela de Baraki, à Alger, lors du match Algérie-Ethiopie entrant dans le cadre du Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2023).
Cependant, cette assertion contredit clairement les propos tenus par le journaliste sportif d’El Watan, Yazid Ouahib, qui se trouve être un proche de Rabah Madjer. Il l’a d’ailleurs appelé le lendemain de l’incident pour avoir de ses nouvelles et il n’a pas hésité à rendre public le contenu de cette discussion téléphonique. Déçu par les sifflements qui l’avaient ciblé, Rabah Madjer allait mieux au moment de l’appel, a précisé le journaliste.
La décision de Majder
En fait, selon le même journaliste, Rabah Madjer avait l’intention de se présenter le jour même au stade de Annaba pour suivre le match Sénégal-Ouganda, mais il avait finalement décidé de ne pas s’y rendre, en réaction aux sifflements de la veille. Mais Yazid Ouahib n’a pas manqué de faire savoir que Rabah Madjer allait suivre d’autres du CHAN 2023 dans différents stades d’Algérie.
Donc, quelle est réellement la décision de l’ex-sélectionneur national Rabah Madjer à propos des stades en Algérie ? Va-t-il tourner la page de l’incident qui semble l’avoir marqué psychologiquement ou garder de la rancune contre les auteurs des sifflements qu’il croit certainement manipulés contre sa personne et les stades algériens ?