« Je suis fier d’être Algérien  » : L’énorme coup de gueule de Slimani victime de racisme (Vidéo)

« Je suis fier d’être Algérien  » : L’énorme coup de gueule de Slimani victime de racisme (Vidéo)

L’incident raciste que l’attaquant international algérien, Islam Slimani, a connu, ce dimanche 23 octobre, sur le terrain a fait l’objet d’une interpellation d’une chaîne de télévision qui a interpellé l’avant-centre du Stade Brestois à la fin du match contre Clermont Foot. C’est le capitaine du club local qui aurait traité Slimani de « sale blédard ».

L’attaquant du Stade Brestois ne veut pas oublier de savourer la victoire de son club à Clermont Ferrand, mais ne veut pas non plus laisser passer ce qu’il appelle une insulte raciste. De surcroît de la part du capitaine d’équipe de Clermont Foot, qui est censé avoir du bon sens et du sens de la responsabilité.

« Je trouve que c’est grave de nos jours de se faire traiter de sale blédard. C’est grave, moi je suis fier d’être blédard. Je suis fier d’être Algérien, ce n’est pas donné à tout le monde d’être Algérien. Avec toutes les caméras qu’on a et tu te fais insulter de sale blédard, c’est grave », a dénoncé Islam Slimane devant le micro de France Bleu dont la journaliste a demandé l’identité de l’auteur de l’insulte.

« Je ne suis pas fou, je ne vais pas accuser à tort »

« Qui vous a insulté de sale blédard ? », affirme la journaliste. « C’est le capitaine, c’est le capitaine. C’est grave qu’on entende encore ça surtout qu’il y a beaucoup de joueurs africains qui jouent avec lui », assène l’attaquant des Fennecs avant d’indiquer qu’il préférerait quand-même « se concentrer sur la victoire (1-3) parce que c’est cela le plus important ».

Une autre voix rétorque que l’auteur de l’insulte dit que ce n’est pas vrai, mais le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe d’Algérie persiste. « Je ne suis pas fou, moi je ne vais pas accuser à tort. Cela fait deux ans, trois ans que je suis en Ligue, je n’ai jamais dit cela. Comme je l’ai dit, c’est grave que des trucs racistes existent en Ligue 1 », insiste Slimani à qui la même voix demande si quelqu’un avait entendu l’insulte et si l’arbitre l’avait entendue. « Moi, je l’ai entendu, c’est cela l’essentiel », répondra-t-il sèchement.