Anis Hadj Moussa, l’ailier au style éclatant et imprévisible, s’est ouvert sans détour dans les colonnes de So Foot. Il y partage sa vision du football, son attachement viscéral au dribble et revient sur un parcours semé de défis.
Hadj Moussa a d’abord éclairé la signification particulière du dribble dans la culture footballistique du Maghreb. Pour lui, cette technique est bien plus qu’une simple manœuvre : elle est une question d’héritage. Il explique avec clarté :
Pourquoi le dribble est-il si important chez les Maghrébins ? Je crois que c’est en nous. On aime bien croquer la balle, faire plaisir aux gens.
Depuis ses débuts à Lens, il n’a jamais cessé de nourrir une véritable passion pour le jeu. Mais cette liberté qu’il revendique sur le terrain n’a pas toujours fait bon ménage avec les exigences du football d’aujourd’hui. Alors qu’en U17 il pouvait encore exprimer tout son talent sans contrainte, la transition vers les U19 a marqué le début des difficultés.
On me disait : “Arrête de dribbler ici”, “joue à deux touches”. On m’imposait des règles, même en match ! Je ne disais rien, mais dans ma tête, je pensais : “Il croit que je vais changer mon foot pour lui ?” Ça m’a coûté quelques années de galère .
Avec le temps, l’ailier admet que ses entraîneurs voyaient juste. Il lui aura fallu de la patience pour allier rigueur tactique et liberté créative. Désormais, Anis Hadj Moussa a trouvé l’équilibre entre efficacité et plaisir du jeu, preuve d’une maturité nouvelle. Il demeure avant tout un adepte du geste spontané et inspiré.
Biographie d’Anis Hadj Moussa, parcours, salaire, records et plus
Hadj Moussa, dont la valeur est estimée à 14 millions d’euros, est sous contrat avec le Feyenoord jusqu’en 2030. Anis Hadj Moussa touche un salaire annuel de 490 000 euros aux Pays-Bas, soit environ 318 500 000 FCFA.
