Les ennuis judiciaires de Youcef Atal se poursuivent. Le joueur de l’OGC Nice, convoqué devant la justice le 18 décembre, risque une peine d’emprisonnement d’un an. La vidéo controversée partagée sur son compte Instagram en novembre dernier est au cœur de l’affaire
Placé en garde à vue le 24 novembre dernier, Youcef Atal a été libéré sous caution de 80 000 euros, mais avec des restrictions importantes. Il lui est interdit de quitter le territoire français, à l’exception des déplacements liés à ses engagements sportifs. Même après sa libération, il reste sous surveillance judiciaire en attendant le verdict final. Le 18 décembre, Youcef Atal comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Nice. Il risque une peine d’emprisonnement d’un an.
Son club, l’OGC Nice, qui a suspendu le joueur « jusqu’à nouvel ordre », ne lui apporte aucun soutien. Le club a décidé de le libérer cet hiver suite à des pressions qu’il subies. L’absence de soutien public à Atal soulève des questions sur la relation du club avec ses joueurs d’autant que le club est au cœur d’une grave affaire de racisme impliquant son ancien coach, Christophe Galtier.
Les autorités algériennes soutiennent Atal
Face à cet acharnement médiatique et judiciaire, les autorités algériennes ne sont pas restées les bras croisés. Par le biais de la Fédération algérienne de football (FAF), les autorités ont pris les choses en main et sont restées aux côtés du joueur durant sa mésaventure. La FAF a désigné des avocats pour la défense du joueur et est restée en contact permanent avec Atal pour lui donner conseil.
De l’avis de tous, l’enjeu du procès Atal est important pour le joueur, mais aussi pour le football français. Une condamnation d’Atal serait un précédent qui pourrait avoir des conséquences graves sur la liberté d’expression des joueurs sur les réseaux sociaux.