Le sélectionneur national, Djamel Belmadi, a fait des déclarations explosives lors d’un Workshop qu’il a animé à l’Université Alger 3 de Dely Ibrahim. Belmadi a fait des révélations surprenantes sur la situation de l’équipe nationale avant sa nomination à la tête de la section en 2018.
Djamel Belmadi a commencé par évoquer la situation prévalant au sein de l’équipe nationale avant son arrivée en 2018. Il a déclaré : « Quand j’ai pris en charge l’équipe en 2018, j’ai trouvé un groupe divisé et désuni ». C’était une révélation surprenante, montrant que la cohésion et l’unité faisaient cruellement défaut.
Le sélectionneur algérien a révélé que certains anciens joueurs pensaient que l’équipe nationale leur appartenait. Cette mentalité avait créé des tensions et des problèmes au sein de l’équipe. Il a souligné qu’en 2018, lorsqu’il a pris les rênes de l’équipe nationale, l’Algérie était classée 14e en Afrique, et l’équipe n’avait pas remporté de match à l’extérieur du pays depuis quatre ans. « Quand je suis arrivé en 2018, les joueurs souffraient d’un espèce de traumatisme collectif suite aux échecs successifs de 2014 à 2018 « , a-t-il affirmé.
#Belmadi aux étudiants de l’université de Dely Ibrahim : » Quand je suis arrivé en 2018, les joueurs souffraient d’un espèce de traumatisme collectif suite aux échecs successifs de 2014 à 2018 » pic.twitter.com/I5LrJKZaPc
— FARID BOUSSALEM (@Algrienouvelle5) November 9, 2023
Belmadi, « les joueurs avaient peur du 5 juillet »
Le sélectionneur national a également parlé des difficultés que l’équipe nationale rencontrait avant son arrivée. Il a mentionné en particulier les matchs au stade « 5 Juillet », qui était surnommé « Dar Al Chara » (le tribunal), où les performances de l’équipe ont été décevantes et les joueurs avaient peur de jouer dans ce stade.
Belmadi a ajouté que l’équipe nationale était à l’époque dans un état de délabrement total, et il était impératif de remédier à la situation en identifiant les causes profondes de ces échecs. Il avait pour objectif de construire une équipe forte et unie, capable de remporter des victoires et des trophées, comme il l’a affirmé avant la Coupe d’Afrique des Nations en 2019.
En acceptant le poste de sélectionneur national, Belmadi et son staff avaient pour priorité de mettre fin à la série de résultats négatifs qui avaient marqué l’histoire récente de l’équipe. Le sélectionneur national a souligné qu’il ne voulait pas faire partie de la liste des entraîneurs qui avaient échoué avec l’équipe nationale, tels que Gourcuff, Alcaraz, Madjer et Leekens.
🚨Djamel Belmadi 🎙️:
« À mon arrivée, quelques joueurs, n’ont pas adhéré à mon discours et ils se sont exclus naturellement du groupe, la sélection était prise en otage par quelques cadres qui s’estimaient au dessus du groupe. » pic.twitter.com/LgxXgLikFQ
— Algérie Football Média 🇩🇿 (@DZFOOTBALLDZ) November 9, 2023