Alors que le recours algérien sera traité demain par la FIFA, l’Organisation mondiale de sécurité anti-corruption vient de se mêler du dossier et prend directement position par rapport à cette histoire. Ça envoie du lourd.
Trois semaines après l’élimination des Verts, tout le monde attend de voir quel sera le verdict qui sera donné après le recours introduit par l’Algérie pour dénoncer l’injustice vécue et dont le principal responsable est Bakary Gassama. D’ailleurs, il y a un nouvel invité dans le dossier et non des moindres puisqu’il s’agit de l’organisation mondiale de Sécurité anti-corruption qui vient mettre son grain de sel.
Communiqué de l’organisation
Dans un communiqué rendu public, l’organisation assure : «Le rapport des arbitres allemands “VAR” a prouvé par audio et vidéo que l’arbitre Bakary Gassama a délibérément refusé de répondre à leurs avertissements sur la nécessité de retourner au VAR pour confirmer et statuer sur ses mauvaises décisions arbitrales.» Mais ce n’est pas tout puisque la suite est d’autant plus intrigante car ça concernerait un gros dossier de corruption au sein même de la FIFA.
La FIFA sous forte pression
«La FIFA est sous une pression terrible et essaie de sortir de cette situation difficile avec le moins de dégâts. Des parties au sein de l’institution travaillent à résoudre le problème sur la base d’erreurs d’arbitrage technique, et par conséquent, rendre justice à l’équipe nationale d’Algérie en rejouant le match. Et d’autres parties à l’intérieur et à l’extérieur de l’institution utilisent le dossier de la corruption et des pots-de-vin, qui a atteint des stades d’enquête avancés, comme une carte de pression pour des objectifs électoraux, ce qui risque de discrédité le président de la FIFA et ternir l’image de l’institution au niveau mondial », ajoute communiqué.
Preuve de corruption ?
« Ainsi, la nature de l’équité de l’équipe nationale d’Algérie est liée aux résultats des interactions au sein de l’instance FIFA entre le groupe Infantino et celui de Michel Platini, soit en adoptant les erreurs techniques de l’arbitrage en faisant rejouer le match. Soit en adoptant le dossier le plus lourd et le plus difficile de la corruption et des pots-de-vin, ce qui est peu probable, ce qui signifie la qualification de l’Equipe nationale d’Algérie et l’exclusion de l’équipe camerounaise automatiquement sans rejouer le match.»
Conclusion brûlante
Le communique se termine par un ton plus menaçant : «Au vu des éléments consignés auprès de nos experts du département investigations, il ressort avec certitude qu’il y’a eu corruption pour aboutir au résultat que l’on connait. Pour cela, notre organisation mettra avec force tout ce qui pourra aboutir au rétablissement de la vérité du déroulement de cette compétition avant et après. La FIFA devra rendre des comptes pour expliquer s’il y’a lieu du respect et des demandes faites par les instances algériennes. Faute de quoi, nous OMSAC saisirons les tribunaux judiciaires compétents. Juste une sanction de l’arbitre serait porter atteinte à l’équité de l’équipe nationale d’Algérie. Les sanctions devraient aboutir à remettre en cause toutes les fautes commises intentionnellement par l’arbitre au vu et au su de tout le monde. Une sanction partielle ne saura rendre justice au football ».