Le Marocain Badou Zaki, a récemment été nommé entraîneur de l’équipe nationale du Niger. L’annonce officielle a été faite par la Fédération nigérienne de football le vendredi 8 décembre. Cependant, une particularité intrigante a été révélée : le salaire de Badou Zaki serait pris en charge par la Fédération royale marocaine de football.
Dans le communiqué officiel annonçant l’arrivée de Badou Zaki à la tête des Menas, la Fédération nigérienne a tenu à « remercier particulièrement, la Fédération Royale Marocaine de Football pour son rôle crucial dans la conclusion de ce contrat. Une reconnaissance qui souligne l’implication du Maroc dans la nomination de Badou Zaki en tant qu’entraîneur du Niger », peut-on lire dans le communiqué officiel qui laisse perplexe.
Lundi, l’information a pris une toute autre dimension particulière, quand des médias ont révélé que la Fédération royale marocaine prend entièrement en charge le salaire de Badou Zaki. Il n’aura pas fallu beaucoup de temps pour que cette information devienne virale, surtout dans le contexte des qualifications pour la Coupe du Monde 2026, où le Niger se retrouve dans le même groupe que le Maroc (groupe E), aux côtés de la Zambie, la Tanzanie et le Congo. Cette situation soulève des interrogations légitimes quant à d’éventuels conflits d’intérêts.
Le jeu trouble de la Fédération marocaine
Le salaire entièrement pris en charge par le Maroc pour l’entraîneur adverse suscite des questionnements et pourrait potentiellement être perçu comme un pot de vin. La nature même de cette relation financière entre les deux fédérations soulève des doutes légitimes sur l’équité et l’intégrité des compétitions sportives.
Le choix du Maroc de soutenir financièrement l’entraîneur adverse pose la question de l’influence et des ramifications possibles de cette décision sur le terrain. Les compétitions sportives exigent un jeu équitable et une compétition honnête, et de telles pratiques financières entre des équipes adverses remettent en question ces principes fondamentaux.