L’Algérie a décidé de retirer sa candidature dans la course pour l’organisation de la CAN 2025 et de la CAN 2027 et la Confédération africaine de football a attribué la CAN 2025 au Maroc, comme prévu par les observateurs les plus aguerris des rouages de l’Instance présidée par le Sud-Africain Patrice Motsepe. Et bizarrement, la CAN 2027 a été attribuée au trio Kenya-Ouganda-Tanzanie qui ne disposent même pas de stades pour accueillir leurs adversaires.
Mais pour l’Algérie et la Fédération algérienne de football (FAF), ce retrait n’est pas synonyme de fin des actions en faveur du football africain. Ni de fin de la lutte pour une meilleure place pour le football algérien sur le continent africain. Pour cela, le nouveau président de la FAF, Walid Sadi, est déjà sur tous les fronts pour une prochaine intégration du Comité exécutif (ComEx) de la CAF.
Sadi veut intégrer le comité exécutif de la CAF
En effet, Walid Sadi est décidé à faire ce que son prédécesseur a échoué à faire ; intégrer le ComEx de la CAF dont les membres font la pluie et le beau temps sur le football africain. Pour cela, il compte profiter du prochain départ du Tunisien Wadie Jary, président de la Fédération tunisienne de football (FTF) et membre du ComEx de la CAF. Le Tunisien va devoir quitter l’Instance footballistique africaine pour occuper un poste au sein de la Fédération internationale de football (FIFA).
L’Algérie pour mettre un terme aux coulisses
Donc, selon le site arabophone Echourouk, le président de la FAF, Walid Sadi convoite le siège de Wadie Jary qui ne compte pas se représenter pour un nouveau mandat. En parallèle, une alliance est en train de se former sur le continent africain pour mettre fin à la « prise d’otage » dont est victime la CAF de la part d’une minorité qui roule pour les intérêts du Maroc, y compris des intérêts extra-sportifs.
Pour cela, Walid Sadi et la FAF comptent sur l’appui des dirigeants du football en Tunisie et en Egypte pour accéder au ComEx de la Confédération africaine de football. Aussi, le nouveau président de la FAF compte rester vigilant pour éviter les erreurs de ses prédécesseurs, notamment Djahid Zefizef qui a échoué à se faire élire face à un concurrent libyen.