La Fédération algérienne de football (FAF) a réagi, dans un communiqué rendu public dans la soirée de mardi 30 mai, au scandale qui a touché l’équipe d’Algérie féminine. Cette dernière est, rappelons-le, absente aux éliminatoires des Jeux olympiques (JO) de Paris 2024, dont le tirage au sort a eu lieu mardi au siège de la Confédération africaine de football (CAF) au Caire.
À aucun moment, dans le texte de la FAF, le nom de Mounir Debichi n’a été évoqué. L’Instance présidée par Djahid Zefizef n’a pas confirmé le limogeage de son secrétaire général, mais elle n’a pas démenti non plus. Pourtant, l’éclatement du scandale mardi a été accompagné par l’information selon laquelle le SG de la FAF a été démis de ses fonctions. A-t-il été limogé pour une autre raison que celle en lien avec l’équipe féminine ?
Pour ce qui a trait de cette dernière, sa non-inscription aux éliminatoires des JO de Paris 2024 n’était pas une omission, comme cela a circulé mardi. L’Algérie devait plutôt effectuer cette inscription avant le 29 avril 2022 et, à l’époque, l’Algérie ne disposait pas de sélection féminine structurée. Du moins, c’est ce que la FAF laisse entendre.
« En l’absence d’une sélection nationale à l’époque et d’un département du football féminin, il n’a pas été jugé utile d’inscrire cette sélection », a précisé l’Instance footballistique nationale dans son communiqué. Ce dernier rappelle que la FIFA avait appelé les Fédérations à inscrire leurs sélections, masculine et féminine, avant le 29 avril 2022.