Le dernier stage de l’équipe nationale d’Algérie, ponctué par deux matchs et deux victoires face à la sélection du Niger, à Alger et à Tunis, a acté la qualification des Verts à la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2023) dont la phase finale est programmée en janvier 2024 en Côte d’Ivoire. Il a également fait gagner à l’équipe d’Algérie des places au classement FIFA.
Mais en fait, ce dernier stage a permis au sélectionneur national Djamel Belmadi de faire venir et de tester plusieurs nouveaux joueurs, notamment des pépites qui ont de l’avenir, mais surtout qui ont montré que l’Algérie pouvait compter sur eux et sur leur talent. Pour cela, ils ont pu compter sur la disponibilité des anciens pour les faire intégrer dans le groupe.
En effet, les jeunes néo-internationaux, à l’image de Rayan Aït Nouri, Fares Chaïbi et Badredine Bouanani ont été mis à l’aise par les anciens Fennecs comme le capitaine Riyad Mahrez, le maestro Ismaël Bennacer et Aïssa Mandi. C’est la règle implacable de la biologie qui fait venir tous les 10 ans une nouvelle génération de joueurs, en espérant qu’ils soient talentueux.
« Un nouveau cycle »
C’est ce qu’a expliqué l’attaquant algérien de Manchester City, Riyad Mahrez, quand il a été interrogé sur les nouveaux arrivés. « C’est un nouveau cycle. Quand je suis arrivé, il y a 8 ou 9 ans, il y avait des anciens et aujourd’hui c’est nous les anciens. On doit bien les accueillir et les mettre à l’aise. Ils ont joué sans pression, sans timidité, ils nous ont aidés », a estimé Riyad Mahrez à l’issue du match face au Niger remporté à Tunis.