Algérie : Michel Cavalli analyse l’arrivée des binationaux et compare avec son époque

Algérie : Michel Cavalli analyse l'arrivée des binationaux et compare avec son époque 1

L’ancien sélectionneur des Verts, Jean-Michel Cavalli qui dirige actuellement la sélection du Niger, affirme que les Fennecs sont les grands favoris dans cette double confrontation face au Niger et que son objectif est de récolter au moins un points dans ces deux matchs. 

« Comme vous le savez tous, c’est avec beaucoup d’émotions que je viens ici en Algérie. On a essayé de se préparer comme on voulait, mais malheureusement les derniers joueurs sont arrivés hier. C’était un petit-peu compliqué, mais maintenant ce qu’on sait, c’est qu’on a une double confrontation. Si on prend un points, on reste dans la course. Ce sera deux matchs très compliqués et très difficiles. On n’a pas un bon souvenir de notre dernière rencontre, mais on va essayer de créer l’exploit », a déclaré Cavalli.
Lors de la conférence de presse animée par Djamel Belmadi, dimanche au CTN de Sidi-Moussa, le coach des Vert a insisté sur la nécessité de respecter cette sélection du Niger. Jean-Michel Cavalli a beaucoup apprécié les propos de Belmadi et tient à le remercier. « Belmadi a déclaré que le Niger est forte, je le remercie et je lui dit que l’Algérie est plus forte. Je lui dit merci beaucoup pour son respect pour le Niger. Moi aussi, j’ai un grand respect pour l’Algérie », dit-il encore.

L’analyse de Cavalli sur l’arrivée des binationaux

Au sujet des joueurs binationaux qui ont opté pour l’Algérie, Jean-Michel Cavalli estime qu’à son époque, c’était très difficile de convaincre un joueur franco-algérien de rejoindre la sélection algérienne. « Convoquer des jeunes joueurs, c’était ma philosophie. Comme je l’ai fait avec l’Algérie, je l’ai fait aussi dans d’autres sélections. A mon époque et à mon arrivée en Algérie, c’était très compliqué de convaincre les jeunes binationaux de jouer pour l’Algérie. On était 103eme dans le classement FIFA ».

« J’ai contribué à la progression de l’Algérie »

En poursuivant ses déclarations, Cavalli pense que c’est grâce à lui que la sélection algérienne est arrivée à son niveau actuel. « Souvenez-vous de mon premier match contre le Soudan, je l’ai fait qu’avec des joueurs locaux et il n’y avait pas un binational en sélection. Il fallait bien construire quelque chose pour avoir de l’ambition, mais aussi respecter le joueur local », a ajouté l’ancien sélectionneur des Fennecs.
 » J’ai de bons souvenirs avec des joueurs comme Daham, Mezouar, Zaoui et Gaouaoui. Ces garçons là, je voulais qu’ils soient accompagnés par des joueurs qui connaissent d’autres compétitions de haut niveau. Le jour où on a décidé de jouer l’Argentine et le Brésil, je l’avais fait pour les joueurs. ils avaient marre de jouer contre les mêmes nations. Je me suis dit si on passe le cap, je pense que c’est à partir de là que l’Algérie va prendre une autre dimension et ce qui s’est passé. je suis vraiment fier de ça et fier aussi de la suite. Pour moi ça été une continuité. J’étais peut-être le début du maillon », a-t-il conclu.