L’Algérie a été volée : Rafik Djebbour tire à boulets rouges sur Gassama

L'Algérie a été volée : Rafik Djebbour tire à boulets rouges sur Gassama 1

L’ancien attaquant international algérien, Rafik Djebbour s’est exprimé pour la première fois sur l’élimination de l’Algérie face au Cameroun, au match barrage de la Coupe du monde 2022, joué le mois de mars dernier. 

Très touché par la manière avec laquelle, l’Algérie a raté sa qualification en Coupe du Monde-2022 au Qatar, suite à son élimination face au Cameroun, Rafik Djebour a fustigé l’arbitre gambien Bakary Gassama. Il lui endosse la responsabilité de l’échec des Verts pour participer au prochain mondial.

Très touché par la défaite

« J’ai été très touché par l’élimination et comment elle a été éliminée . Je pense qu’en 2022, ce n’est pas permis surtout quand on parle de VAR et de système de vidéo intelligente qui puisse régler tous les problèmes. Finalement, l’Algérie perd sur une grosse erreur d’arbitrage et quand on voit que le même arbitre a été sélectionné pour la Coupe du Monde, on se pose des questions sur les valeurs du football africain », a déclaré Rafik Djebbour.

Invité à donner son avis sur le travail accompli par Djamel Belmadi à la tête de la barre technique des Verts, depuis sa nomination en août 2018, l’ancien joueur de l’Olympiakos, estime que l’actuel sélectionneur des Verts réalise un bon travail et qu’il a tout son soutien.

« Dans l’ensemble, Djamel Belmadi amène une belle prestation footballistique. Il a ramené une autre envie, un autre regard sur l’Algérie. Il a mis l’Algérie au sommet du football africain, on en parlait même mondialement. Malheureusement, la régularité n’a pas été au jour à cause du vol qu’on a subi lors du match barrage. C’est dommage pour le groupe, pour les joueurs, pour Belmadi. Mais je pense que l’Algérie doit se méfier, les challenges de demain, c’est la formation et on accuse énormément de retard. Là où beaucoup de pays concurrents en Afrique ont développé des académies dans tous les sens, l’Algérie continue à rester sur ses acquis et ça, ça commence à être très dangereux », a ajouté Rafik Djebbour.