Une ancienne déclaration de Slimani sur les binationaux enflamme la toile

Une ancienne déclaration de Slimani sur les binationaux enflamme la toile

Une déclaration de l’attaquant international algérien Islam Slimani fait le tour des réseaux sociaux ces derniers jours. Il parle des binationaux qui n’optent pas pour l’équipe d’Algérie, appelant les supporters des Fennecs d’arrêter de courir derrière des joueurs qui ne veulent pas venir en sélection. En réalité, cette déclaration date de deux années, selon un contexte précis de l’époque.

Cette déclaration reprise par plusieurs pages Facebook et Twitter dit exactement ceci : « J’ai envie de dire aux Algériens d’arrêter de courir derrière des joueurs qui ne veulent pas venir en sélection. Respectez-vous un peu. On ne va pas se mentir, mis à part les parents ou leurs vacances, ils n’ont parfois rien à voir avec l’Algérie ». A lire ce extrait, on croirait que ces mots du buteur des Verts sont une charge violente contre les joueurs binationaux.

En fait, cette impression est rendue possible par le charcutage que la déclaration d’Islam Slimani a subi, de la part de celui qui l’a relancée cette année hors contexte. En réalité, le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe d’Algérie a fait cette déclaration, en octobre 2020 quand le Lyonnais Houssam Aouar avait opté pour l’équipe e France. Un choix intervenu quelques temps après celui de l’autre Lyonnais, Nabil Fekir.

Slimani n’a pas lancé de charge contre les binationaux

Et contrairement à ce que veut faire passer comme message la version récente de cette déclaration, Slimani n’avait aucunement lancé une charge contre les binationaux, particulièrement Aouar et Fekir. Houssam Aouar sera même cité nommément dans la déclaration de l’avant-centre algérien qui disait comprendre le Lyonnais dans son choix.

« J’ai envie de dire aux Algériens d’arrêter de courir derrière des joueurs qui ne veulent pas venir en sélection. Respectez-vous un peu. Aouar et les autres, je les comprends. Ils ont vécu en France, où ils ont fait toute leur formation. S’ils sont sensibles à l’Algérie par leurs liens familiaux, ils sont les bienvenus. Mais s’ils préfèrent un autre pays que l’Algérie, il n’y a pas de souci. On ne va pas se mentir, mis à part les parents ou leurs vacances, ils n’ont parfois rien à voir avec l’Algérie », avait, en effet, affirmé Islam Slimani.