Menacé de mort après l’élimination du Maroc en quart de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), le sélectionneur Vahid Halilhodzic a animé une conférence de presse, jeudi, pour revenir sur les raisons de l’échec au Cameroun.
Le technicien bosnien a évoqué le sujet de l’attaquant de Chelsea, Hakim Ziyech qu’il avait écarté de la liste des joueurs retenus pour la Coupe d’Afrique des Nations. Le coach affirme qu’il ne regrette pas son choix. « Je ne peux pas convoquer un joueur qui peut exploser le groupe, même s’il s’appelle Lionel Messi », a déclaré Vahid Halilhodzic.
En poursuivant ses déclarations sur sa décision de ne pas compter sur l’attaquant ailier de Chelsea, Halilhodzic a fait savoir qu’il lui avait pardonné deux fois et qu’il est impossible pour lui de pardonner un joueur pour la 3eme fois quel ce soit son nom. « Vous voulez que je supplie quelqu’un de jouer pour l’équipe nationale? Il y a un groupe, un esprit collectif, je veux garder cela », a poursuivi Halilhodzic. « J’ai déjà pardonné deux fois, la troisième ça suffit! Ce n’est pas facile pour moi non plus mais il faut qu’on respecte l’entraîneur et l’équipe nationale », assure-t-il.
Pour justifier son choix d’avoir écarté Hakim Ziyech de la sélection, l’ancien sélectionneur de l’équipe d’Algérie, se compare à l’ancien sélectionneur de l’équipe de France, Aimé Jacquet, qui avait écarté à son époque Eric Cantona et David Ginola, ainsi que l’actuel sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps avec l’affaire Benzema. « Aimé Jacquet et Didier Deschamps sont devenus champions du monde en écartant les meilleurs joueurs, a appuyé le sélectionneur des Lions de l’Atlas. Je ne suis pas le premier à faire cela », a-t-il ajouté.