Le sélectionneur national, Djamel Belmadi a dévoilé, jeudi en conférence de presse, le sort réservé à Youcef Belaïli, non convoqué en sélection depuis qu’il a quitté Ajaccio.
Pour le stage des Verts de ce mois de septembre qui s’étalera jusqu’au 12 du même mois, le sélectionneur national a fait appel à 25 joueurs. Beaucoup d’internationaux n’y figuraient pas, pour raisons diverses. Pourront-ils se retrouver encore une fois sous les maillots des Fennecs ? Possible.
Pour les prochains rendez-vous des Fennecs, Djamel Belmadi affirme que les portes de la sélection algérienne restent « ouvertes », pour certains cadres. Seulement, ces derniers n’ont d’autres choix que de s’affirmer chacun avec son club et ainsi retrouver le terrain.
Il est question notamment de l’ancien portier des Verts Raïs M’bolhi, Youcef Belaïli, Adlene Guedioura et Djamel Benlamri. Ces joueurs ont pour rappel, tous rejoint récemment le championnat d’Algérie, Ligue 1 Mobilis.
Les conditions de Belmadi
«Le retour de Benlamri ou de Guedioura? À chaque jour suffit sa peine. De là à me projeter au mois de janvier… d’ici là, je ramènerai des joueurs que j’estime compétitifs, qui peuvent jouer là où ils sont », a indiqué le sélectionneur national Djamel Belmadi lors de sa conférence d’après match Algérie-Tanzanie.
Faisant part de son envie de voir « tous ses joueurs avoir plus de temps de jeu », Djamel Belmadi est affirmatif. « On verra peut-être des joueurs d’expérience à la CAN », a-t-il fait savoir.
Comprendre que le sélectionneur national ferait probablement appel pour ce rendez-vous continental, à des joueurs habitués aux stades africains. Pour certains la prochaine CAN pourrait sonner la fin d’une longue carrière footballistique vue leur âge.
Pour le cas M’Bolhi, seules ses performances avec son nouveau club, le CRB, seraient le facteur déterminant déterminantes quant à son retour ou non en sélection nationale.« Imaginons que (M’Bolhi) joue avec le CRB en Ligue des Champions, qu’il y est performant. Je ne vais pas dire que nous n’allons pas considérer la chose», explique Djamel Belmadi.