Ce qu’il faut retenir de la conférence de presse de Djamel Belmadi

Ce qu'il faut retenir de la conférence de presse de Djamel Belmadi 1

Un mois après l’échec de l’Algérie à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), remporté par le Sénégal au Cameroun, le sélectionneur Djamel Belmadi a animé une conférence de presse ce dimanche au Centre technique national de Sidi-Moussa (CTN).  

Avant de se projeter sur l’avenir et les deux matches barrages à la Coupe du monde face au Cameroun, les 25 et 29 mars prochain, Djamel Belmadi, a préféré revenir sur le débâcle des Verts à la dernière Coupe d’Afrique des Nations (CAN) où ils ont quitté la compétition dès le premier tour. Il a fait son diagnostic en assumant ses responsabilités de cet échec au Cameroun.  « Si on veut les détailler, je commence par dire que j’en suis responsable. On est la propriété du peuple. On va expliquer tout ça », a-t-il déclaré. En ajoutant:« Ces dernières années étaient une succession d’éléments favorables. Un échec est une addition d’éléments défavorables. Il y a eu une faillite collective dont je suis responsable. »

«23 joueurs sur 28 ont choppé le COVID et la préparation a été chaotique»

En dépit de son statut de champion, l’Algérie n’a pas réussi à faire sensation lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations où elle s’est contenté d’un match nul (0-0) face à la Sierra Leone et deux défaites respectivement face à la Guinée Equatoriale (0-1) et la Cote d’Ivoire (3-1). Pour le coach la préparation était chaotique et pas moins de 23 joueurs ont étés touchés par le COVID durant la CAN. «Nous avons 5 joueurs qui n’ont pas eu le COVID. En fonction des endroits où nous étions, il y a des législations. Belaili, quand il revient d’Algérie, il est positif au COVID. 10 jours de quarantaine. J’ai parlé de Belaili parce que vous savez qu’il était positif. 23 joueurs sur 28 sont positifs. La moitié du staff aussi. C’était une hécatombe, la préparation était chaotique. On n’avait pas de force pour courir. Ce sont des données athlétiques. C’est nos fondamentaux, ça se voit à l’entraînement.  On va donner du mérite à notre staff médical et nos intendants. C’était impossible à gérer. On faisait des tests tous les matins. On avait peur chaque matin pour savoir qui ne serait pas disponible aujourd’hui. Il y avait d’autres équipes chez qui ça ne fonctionnait pas. Elles étaient imperméables au COVID. C’était peut-être les gestes barrières, la distance sociale… chez nous ça ne marchait pas », a-t-il expliqué.

«Les deux matches face au Cameroun, sont les plus importants dans ma carrière»

En évoquant les deux matches barrages à la Coupe du monde face aux Lions indomptables, le patron de la barre technique de la sélection algérienne, affirme que les deux rencontres sont les plus importantes dans sa carrière et il doit impérativement qualifier l’Algérie au mondial 2022.   « Aujourd’hui, je n’ai pas de temps à perdre pour parler d’autre chose que de l’EN. On peut parler du football national à l’avenir. Mais là, pour moi ce sont les deux matchs les plus importants de ma carrière, entraîneur et joueur confondus. Je sais que pour les joueurs, pour beaucoup d’entre eux c’est la dernière possibilité de jouer une Coupe du Monde. C’est la compétition par excellence. C’est ce qui m’anime depuis début septembre.  On veut rendre notre peuple heureux. Une qualification au mois de mars nous permettra de nous préparer dans l’euphorie.  Ce sont les matchs les plus importants en tant que sélectionneur parce que c’est la Coupe du Monde. On mérite d’y être dans un pays arabe et musulman. Un simple policier m’a analysé l’équipe du Cameroun. On a le football dans le sang. »

«Japoma? j’ai envie de jouer sur une belle pelouse»

Invité à donner son avis sur la décision de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) de recevoir le match aller face à l’Algérie, le 25 mars prochain au stade de Japoma à Douala, Belmadi estime que le plus important à ses yeux que la pelouse soit praticable. «Japoma ? Normalement ils jouent à Yaoundé. Exceptionnellement ils nous font jouer à Japoma. On est traumatisés par la pelouse pas le stade, ni la ville. On ne se déplace pas pour faire du tourisme ». pour ce qui est de l’état de la pelouse du stade Mustapha Tchaker de Blida qui abritera le deuxième matche face au Cameroun, se dit satisfait. « Tchaker? Je suis allé voir hier. Il est nickel. Félicitations à ceux qui bossent dessus. »